lundi 29 avril 2013

Pour un dépistage précoce des nourrissons potentiellement délinquants

Cette nuit encore, le sang à coulé, un policier a été blessé...

C'est un Papa Poule(t) blessé, meurtri qui vous écrit !

Hier soir, alors que nous passions la soirée en famille chez des amis, P'tit homme qui avait déjà manifesté son agressivité en tirant les cheveux de sa propre mère alors qu'elle s'avançait pour lui faire un baiser sur la joue, qui avait déjà sévit (lire le billet sur un policier blessé), a récidivé :

Nous venions de terminer l'apéro, je me trouvais assis à table avant le repas et il était sur mes genoux. Je me doutais qu'il commençait à avoir faim mais je ne savais pas que c'était à ce point...


Tout à coup, P'tit homme s'est énervé, a attrapé le lobe de mon oreille droite et d'un geste vif et précis, ma arraché un bout de peau d'environ un millimètre de long (au moins....) grâce à ses ongles acérés ! (Penser à couper ses ongles plus régulièrement...)


Je retenais un cris d'effroi pour ne pas alerter mes hôtes mais, ayant aperçu une petite goutte de sang sur sa tête, j'ai d'abord cru qu'il s'était fait mal et je commençais à culpabiliser. Puis ma femme m'a informée d'une plaie ouverte à mon oreille d'où une goutte de sang perlait...

Je n'en croyais pas mon oreille valide ! ! ! 
P'tit homme, celui que je nourris depuis le premier jour, dont je change la couche au moins dix fois par jour pour pas que ses fesses soient irritées, celui que je console quand il se réveille grognons, que je cajole quand il doit aller chez le pédiatre, que je dorlote autant que possible, celui à qui j'ai décidé de consacrer une année entière de ma vie au risque de mettre ma (brillante mais déjà trop longue) carrière en péril, ma chair, mon sang P'tit homme donc, venait de m'infliger une terrible blessure : mon amour-propre était meurtri ! 

En état de récidive légale...


Je devais me rendre à l'évidence : aussi bien en tant que père, qu'en tant que flic, j'avais échoué à prévenir cette violence qui ne demandait qu'à être libérée à la moindre contrariété....
Sa mère et moi étions consternés : ayant déjà exercé des violences à mon encontre, il se trouvait donc en état de récidive légale. Conformément au Code Pénale, il devait se voir infliger une peine planché sans aucune circonstance atténuante. Après concertation, nous avons décidé qu'il serait privé de compote pomme-pêche-abricot (sa préférée) pendant deux goûters et qu'il devrait rester dans son parc pendant au moins 15 minutes sans aucun jouet afin qu'il réfléchisse sur son comportement déviant ! Je sais, c'est dur mais c'est à la hauteur de la douleur physique et psychologique subit... Et je précise pour les juristes pointilleux qu'il ne s'agit pas de lui appliquer une double peine, (cela est formellement interdit par la Cour Européenne des Droits de l'Homme) mais il s'agit de favoriser une réflexion intérieure afin de tenter de lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes... 


D'ailleurs, ce ne fut pas la seule décision radicale qui fut prise : afin de protéger les futurs papa et pour éviter que cela ne se reproduise car le traumatisme peut être grand, j'ai décidé de militer activement pour le dépistage précoce des délinquants potentiels dès l'âge de 3 mois. Rappelez-vous, en 2010, suite à une étude de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), le gouvernement avait envisagé de soumettre les enfants à des tests dès l'âge de 2 ou 3 ans afin de dépister les futurs délinquants (lire l'article). Quelques années auparavant, une étude préconisait même « le repérage des perturbations du comportement dès la crèche et l'école maternelle ». Mais je pense qu'à 2 ans, c'est déjà trop tard ! La preuve, P'tit homme a 9 mois aujourd'hui et il est déjà dans une logique de récidive des violences exercées contre son père ou sa mère (il tire les cheveux à la moindre occasion, obligeant sa mère et sa soeur à user de stratagèmes pour réussir à lui faire des bisous sans risquer d'y laisser une mèche de cheveux …)

Une pétition pour mobiliser les forces vives de la Nation


Le cas est désespéré en ce qui concerne P'tit homme, j'en suis conscient mais je pense qu'on peut encore préserver des oreilles et des touffes de cheveux des agissements de ce genre de délinquants en couches culottes. J'invite donc tous les lecteurs qui soutiennent mon action à bien vouloir signer la pétition qui est ouverte ci-dessous en écrivant un petit mot. Dès que la pétition aura rassemblé un million de signatures, le gouvernement sera sommé de voter une loi de lutte contre les nourrissons potentiellement délinquants !

Mesdames, Messieurs, l'heure est grave, MOBILISEZ-VOUS, N'ATTENDEZ PAS QU'IL SOIT TROP TARD : AFIN DE LUTTER CONTRE LES NOURRISSONS POTENTIELLEMENT DELINQUANTS, SIGNEZ LA PETITION !


 P.S : Pour la ligue de protection de l'enfance : tout ceci est une blague (sauf mon oreille éventrée !) Texte à prendre au troisième degré ;-)

lundi 22 avril 2013

La kiné respiratoire pour les nuls...

P'tit homme ayant un rhume (un "normal" celui-là...) qui ne passait pas depuis quelque temps, notre médecin traitant décida de lui prescrire quelques séances de kiné respiratoire...
J'avoue que je n'étais pas très chaud à l'idée d'y aller car pour avoir entendu des collègues et amis en parler, je m'attendais à des cris, des pleures, et des gestes que la ligue des droits de l'homme n'hésiterait pas à qualifier « d'actes de torture et de barbarie » s'ils étaient commis par des policiers à l'encontre d'un gardé à vue !
Mais puisque c'était pour le bien de p'tit homme, j'ai pris rendez-vous et j'y suis allé, la mort dans l'âme...

Le kiné qui m'accueille est un jeune homme à l'air sympathique et à l'allure décontractée. Il nous reçoit dans son cabinet, nous met à l'aise et p'tit homme (qui ne se doute pas de ce qui l'attend), lui fait de grands sourires ! le gars commence par l’ausculter consciencieusement et perçoit effectivement un petit râle, me dit qu'il devrait pouvoir arranger ça rapidement et me demande si je sais en quoi consiste la séance. Devant mon ignorance, il commence à prendre des précautions oratoires pour me dire qu'il va le presser comme un citron, qu'il risque de hurler mais que ça lui fera du bien car ça l'aidera à cracher les sécrétions et que, s'il crie, ce n'est pas parce que ça lui fait mal mais parce qu'il le force à respirer à plein poumons en lui appuyant sur la cage thoracique, que c'est impressionnant mais indolore à leur âge... Ok, je me prépare donc à le consoler quand le kiné commence à le manipuler. P'tit homme ouvre de grands yeux, ais se laisse faire... Dès les premiers instants, le kiné constate qu'il est « costaud » et qu'il va devoir « y aller franchement » pour le faire travailler... ce que j'interprète comme « je penser le presser dans tous les sens mais en plus, je vais le tordre pour que ce soit plus efficace » ! ! !

Effectivement, il passe à la vitesse supérieure et je vois la poitrine de p'tit homme se réduire à une peau de chagrin dans les mains de ce type... p'tit homme écarquille de grand yeux, souffle comme un bœuf... mais ne pleure pas... le kiné est stupéfait. Pourtant il ne le ménage pas ! Il finit même par lui imprimer quelques vibrations en appuyant et cela le fait rire !

Il est génial ce gosse ! (c'est normal, comme son père). Vous me le prêterez de temps en temps pour montrer aux parents qui m'insultent parce que leur gamins hurlent et qu'ils pensent que je leur fait mal ?
Je veux bien vous le louez mais ça va vous couter cher : c'est une vedette sur un blog très connu... ;-)

La séance se termine dans la bonne humeur, à mon grand soulagement. P'tit homme respire mieux et trois ou quatre séances devraient suffire au lieu des huit prescrites.
Alors à tous les parents qui doivent emmener leur petit faire de la kiné respiratoire : no stress ! Ca ne fait pas mal (si c'est bien fait). C'est impressionnant mais les petits sont élastiques et s'ils pleurent, c'est plus parce qu'ils sont impressionnés de se retrouver entre les mains d'un inconnu que parce que ça leur fait mal. D'ailleurs, P'tit homme à eu droit à deux autres séances et quand il arrivait, il riait avant même d'avoir commencé !


mardi 16 avril 2013

Un rhume pas banal...

Je connaissais le rhume des foins, le rhume de cerveau mais je n'avais jamais entendu parler du rhume de hanche qui touche plus particulièrement les enfants...

Quand ma fille s'est plainte d'avoir mal en haut de la jambe en se couchant dimanche soir, je lui ai mis un peu de pommade en lui faisant la morale : elle recevait ses copines à la maison samedi pour fêter son anniversaire et ce fût l'occasion de faire « les 400 coups » : Elles ont beaucoup couru dans le jardin après des bulles de savon, se sont roulées dans l'herbe en jouant au ballon, sont tombées, se sont relevées, se sont « bagarrées », etc.

C'est vrai que ma fille est une casse-cou ! Dimanche soir encore, je la disputais parce qu'elle profitait d'un moment d'absence pour escalader le canapé « par la face nord », pour sauter sur son lit dans tous les sens, etc... J'étais à moitié surpris car ce n'est pas la première fois qu'elle ne dit rien quand elle se fait mal : quand elle a fait une bêtise, elle préfère ne rien dire mais vient nous voir ensuite quand elle commence à avoir vraiment mal, pour faire un câlin et avoir des soins...
C'est donc avec un peu de pommade et une petite leçon de morale qu'elle s'est couchée dimanche soir et je pensais ne plus en entendre parler. Mais en se réveillant lundi matin, elle ne pouvait même pas poser le pied par-terre et pouvait à peine le bouger. Elle hurlait à chaque mouvement et pourtant, aucune trace de coup, aucun bleu... J'étais un peu perplexe et je craignais qu'elle ne se soit faite une luxation ou pire, une fracture, même si cela me paraissait difficilement concevable de surmonter une telle douleur aussi longtemps... Je me résignais à prendre un rendez-vous chez notre médecin de famille afin de faire une premier état des lieux, tout en me préparant mentalement à passer la journée avec les deux monstres à la maison... et éventuellement la journée à l'hôpital !

Un rhume de hanche ?


Après un rapide examen, le médecin m'envoie passer une radio et me voilà reparti avec les deux enfants dans les bras, car elle ne peut toujours pas poser le pied sans hurler. Le radiologue ne constate rien d'anormal au niveau osseux et penche donc pour un rhume de hanche. Ce qui sera confirmé par le médecin généraliste qui lui donne des anti-inflammatoire et un anti-douleur... et lui prescrit du repos le reste de la semaine ! Je suis un peu soulagé.

Après renseignements pris sur le net, il s'agit en fait d'une maladie bénigne qui atteint les enfants et plus particulièrement les garçons entre 3 et 10 ans. Avec son comportement de garçon manqué,elle a attendu de fêter son cinquième anniversaire pour déclarer ce mal qui va la clouer au lit pendant deux ou trois jours... et me réduire à un valet de chambre tout juste bon à apporter « desfeutresetdupapiersilteplait », « mapateàmodelersilteplait », « mesbarbiesprin-cessessilteplait », etc, etc. Mais je dois avouer que, malgré les douleurs, elle garde sa bonne humeur... Peut-être parce qu'elle a compris qu'elle allait avoir droit à trois semaines de vacances puisqu'il ne lui restait qu'une semaine d'école !

 

mardi 9 avril 2013

Flic et nounou... même combat !

A l'occasion de la recherche d'une nourrice pour le P'tit Homme, je me suis penché sur les blogs de nounous et j'en ai trouvé de supers. En même temps, j'ai découvert un certain parallèle professionnel entre elles et nous !
 
Dans la police, on dit d'un jeune flic qui ne connaît pas encore son métier, qu'il a besoin d'une nounou. Le terme peut paraître péjoratif mais il est gratifiant pour l'ancien qui va le prendre sous son aile et lui apprendre les ficelles du métier. Il s'agit de dispenser son savoir, de livrer ses petites astuces, les choses qu'on n'apprend pas à l'école de police et qui ne se trouvent pas dans les manuels. L'ancien guide le jeune en patrouille, dans la rue, il l'aide à faire ses premiers pas dans la police, sans se prendre les pieds dans le « tapis vert »...* Ce premier contact avec les réalités du métier est décisif, primordial pour la suite. On dit souvent que de ces premiers instants, découle toute la carrière.

 

Policiers et assistantes maternelles, même combat ?!



Aux policiers, ont confie notre sécurité, celle de notre famille, de notre pays... La nounou, c'est celle à qui on va confier ce qu'on a de plus cher : notre enfant. C'est elle qui va lui donner à manger, qui va le consoler pour le rassurer, qui va le bercer pour l'endormir, être là quand il se réveillera... Elle va jouer le rôle d'une mère de substitution pendant la journée, un temps suffisamment long pour que des liens indéfectibles naissent, se tissent et que des sentiments très particuliers les unissent...

La nounou est celle qui guide notre enfant lors de ses premiers pas dans la vie. Elle contribue à l'éduquer, à le sociabiliser, elle aiguise sa curiosité et lui ouvre l'esprit à un monde différend de celui de ses parents. Pour la première fois, bébé découvre qu'il n'y a pas que papa et maman pour s'occuper de lui. 

 

Qualités requises...



Pour être un bon flic, il faut beaucoup de patience et de persévérance... comme pour être une bonne nounou ! Il faut aussi des nerfs d'acier pour supporter les insultes et la violence d'un côté, les pleures des bébés et les complaintes des parents de l'autre...Enfin il faut une certaine grandeur d'âme aussi pour accepter de donner autant de soi sans en attendre forcément de remerciement. Ce qui nous rapproche finalement, c'est que nous n'attendons rien de personne. Nous nous satisfaisons de ce que notre vie professionnelle nous apporte : un criminel interpellé, une belle enquête résolue, une intervention difficile rondement menée nourrissent les policiers. Un sourire radieux, un câlin complice ou un regard malicieux, suffisent à combler une nourrice.

Si le passage à la nounou peut sembler déstabilisant pour certains, il peut aussi devenir très enrichissant. Pour les jeunes parents d'abord, a condition de bien s'entendre, de pas hésiter à communiquer, à échanger, à partager ses angoisses et ses peurs, ses motifs de réjouissance et de satisfaction aussi ! Pour l'enfant ensuite, par des activités nouvelles, pratiquées seul ou à plusieurs, un mode de vie différent, des rencontres avec d'autres enfants, d'autres nourrices, d'autres parents... autant de découvertes fascinantes qui vont contribuer à forger sa personnalité. Pour la nounou enfin, car elle gardera toujours une place à part dans le coeur de nos enfants, à condition qu'elle sache les conquérir, leur donner la présence et l'amour des "parents travaillant"... Elle aura alors le plaisir d'entendre son nom crier avec joie et de voir un ancien petit pensionnaire courir vers elle en tendant les bras, ivre de bonheur à l'idée d'un bisous de nounou... récompense d'une valeur inestimable ! ! !


* Allusion à la police des polices : quand un flic est convoqué pour une enquête, on dit qu' il va passer au tapis vert...

lundi 1 avril 2013

Question d'égalité...

Dans la police, l'égalité des sexes n'a jamais été une priorité ! Les premières femmes furent cantonnée à des tâches de secrétariat avant la guerre ou à la brigade chargée de la protection des mineurs des années 40 aux années 60, avant d'accéder aux concours des services actifs dans les années 70 et 80. Jusqu'à représenter plus de 50% des effectifs de l'école des commissaires de police dans les années 2000 ! Elles ont maintenant intégrées toutes les brigades, même les plus fermées comme les BAC ou les CRS. Aujourd'hui, elles ont toute leur place dans les rangs de la police, à tous les niveaux hiérarchiques, et les grilles de salaire leur assure un niveau de rémunération égal à celui des hommes (à égalité d'ancienneté).

Mais il n'en est pas de même durant les études et dans toutes les professions, c'est la raison pour laquelle le gouvernement à décidé de lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes. L'année 2013 est même décrétée année de mobilisation pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école, de la maternelle au lycée ! L'ambition est de transmettre la culture de l'égalité entre les sexes, dès le plus jeune âge, en sensibilisant les enfants très tôt, pour développer plus tard une autre vision de la vie de famille, des travaux domestiques, des métiers ou encore, de la vie politique.

Le programme se construit autour de trois axes :
  • La transmission d'une culture de l'égalité entre les sexes,
  • L'engagement de la mixité dans toutes les filières de formation,
  • La promotion du respect mutuel entre les sexes.

Pour les plus petits, de la grande section de maternelle au CM2, le programme « ABCD de l'égalité » vise à déconstruire les stéréotypes de genres qui assignent les enfants à des rôles en fonction de leur sexe. On encourage donc les filles à manier le marteau dans des ateliers de bricolage et les garçons à des ateliers d'expression de leurs émotions...


Tout cela est bien joli mais je me demande si c'est bien le moment d'en faire une priorité... Et puis ma fille n'a pas attendu la mobilisation gouvernementale pour demander des outils pour pouvoir faire « comme papa » : elle a une petite mallette et elle est toujours prête à me donner un coup de main quand je bricole. Elle joue à la petite voiture avec ses cousins et au foot dans le jardin avec ses copines. Si je suis plutôt d'accord pour dire que l'apprentissage de l'égalité entre les sexes doit commencer tôt, je ne crois pas que ce sera un problème pour cette nouvelle génération. Il est normal pour eux de voir des femmes dans la police ou chez les sapeurs-pompiers, ce qui était une exception de notre temps et carrément impossible à envisager du temps de nos parents. Le plus dur sera peut-être de nous convaincre nous, les parents, que les garçons peuvent exercer n'importe quel métier jusqu'alors très féminisé (esthéticienne ou sage-femme) et que les filles peuvent accéder à des métiers d'homme (chaudronnier ou mécanicien) sans se sentir un peu à part. L'idée qu'on se fait de l'avenir de nos enfants passe parfois par des stéréotypes qui sont difficiles à dépasser. 
On sait que les enfants observent et reproduisent. Peut-être que si les papas prenaient davantage le temps de s'occuper des enfants dans toutes les sphères de la vie quotidienne, de participer aux tâches ménagères et que les mamans se mettaient plus souvent à bricoler (ce qu'elles font de plus en plus à en croire les magasins spécialisés...) cela aurait plus d'effet que des « leçons de moral » académiques dispensées par des profs plus ou moins convaincu... En ce qui nous concerne, je ne me fais pas trop de soucis : le fait de voir leur papa à la maison s'occuper du bébé, faire à manger et faire le ménage pendant que maman va travailler, devrait les mettre dans de bonnes dispositions pour intégrer l'égalité entre les sexes et lutter contre les stéréotypes...